
Le parc national d'Erawan s'étend sur environ 550 km² dans la province de Kanchanburi dans l'ouest de la Thaïlande. Il se trouve à 2 heures de route de Bangkok et constitue une retraite très courue des habitants de la capitale. D'ailleurs, de nombreuses agences de voyages proposent des excursions et même des treks au sein du parc depuis Bangkok. Ce site naturel est surtout apprécié pour sa végétation profuse cachant une cascade, son principal centre d'intérêt. Le parc tire son nom de cette cascade étagée sur 7 niveaux. Le dernier niveau de la cascade aurait la forme d'un éléphant blanc à trois têtes qui sert de monture la divinité Indra, il est connu sous nom d'Erawan. Le parc séduit d'autant plus par les piscines naturelles turquoise où se déversent les chutes à chaque niveau. C’est pour ces raisons que le blog de loisirs foriri.com nous recommande la visite de ce parc lors d’un voyage en Thaïlande.
Les premiers niveaux de la cascade d'Erawan sont facilement accessibles au bout d'une petite randonnée et sont tout à fait indiqués si vous vous y rendez en famille. La chute du niveau 4 ravira petits et grands pour son toboggan naturel. Les sentiers menant vers les niveaux supérieurs sont plus techniques, mais ces zones sont beaucoup plus tranquilles. Dans les endroits les plus hauts du parc, de belles vues se profilent. Pour agrémenter la visite du parc, vous pouvez suivre le sentier botanique. Ce chemin balisé s'étend parallèlement au cours de la rivière Mong Lai et rejoint quelques grottes dont celle de Rua et Mi. Si vous visitez le parc assez tôt, vers 8 heures du matin, vous aurez par ailleurs le privilège de rencontrer les principaux habitants du parc, les singes. Ils viennent généralement boire l’eau des cascades quand les touristes se font encore rares.
La principale attraction aux abords du parc est certainement le pont sur la rivière Kwaï, situé à une soixantaine de kilomètres dans la ville de Kanchanaburi. Beaucoup de personnes connaissent cette structure métallique enjambant le cours de la rivière Kwaï Yai à travers le roman de Pierre Boule et de son adaptation cinématographique. Ce pont est en fait une partie d'une voie ferrée tout aussi célèbre, la ligne Siam-Birmanie commandée par l'Empire japonais pour rallier la Thaïlande à la Birmanie. Cette ligne a été surnommée le chemin de fer de la mort, car sa construction a coûté la vie à plus de 100 000 Thaïlandais et autres travailleurs forcés asiatiques, mais aussi à des prisonniers de guerre.